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Chyrl Corrigan (13/7/2004)
I found your e-mail address on the
« Forum Pradier » website, to which
I was referred by Nidal Ouaiss
from the Galerie Atena in Paris. Unfortunately, I do
not speak or read French so I cannot read what is on the
website. I am trying to gather information about a
sculpture. I have attached pictures of it, including a
picture of the stamp « PRADIER 1852 » near the
base. It looks like a bronze, maybe 45 cm
tall. I know that it was acquired about 50 or 60 years ago,
in the western New York, United States, area. I have been
searching through sites that include the works of James
Pradier and cannot find mention of one that resembles this
one. Is there another Pradier that was a sculpture at this
time? Could this be a work by James Pradier who lived from
1790-1852? I would appreciate any information you could
provide for me, or any other contacts that I may use.
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Douglas Siler (27/8/2004)
Thanks very much for your e-mail and I
am very pleased to see such a fine example of James Pradier's
Danaïde. Judging from what you say, you only
know it from pictures. Can you tell me where it is and perhaps
put me in touch with the owner? It is a well-known work. The
Musée d'art et d'histoire in Geneva has a plaster
model, 48 cm. high, signed and dated « J. Pradier
1852 » (unlike the example you have found, the signature
includes the initial « J »). You will find images of
this model along with an analysis of the work in the
Statues de chair exhibition catalogue, pp. 176-178.
A similar model belonging to a private collection is pictured
below. Other examples can be seen on this website in
the auction (Ventes aux enchères) announcements.
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P. Gasnier (6/3/2008)
J'ai fait l'acquisition il y a une vingtaine d'années d'une statuette signée et datée « J. PRADIER 1852 (?) ». Elle porte également le nom « PRADIER » inscrit dans un creux arrondi. J'ai été attiré par la qualité et la finesse de cette œuvre malgré qu'elle soit grossièrement
recollée aprés une casse. J'ai toujours eu l'intention de la restaurer mais je n'ai jamais pris le temps de le faire. Voici quelques photos.
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Randy Amigo (25/4/2008)
Je désirerais savoir s'il est vraisemblable de trouver des bronzes de J. Pradier datés de l'année de sa mort?
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Douglas Siler (27/4/2008)
Certainement car Pradier a continué à produire jusqu'à sa mort en juin 1852 et quelques bronzes datées de 1852 sont connus (Homère et son guide, Danaïde…). Si vous pouviez m’envoyer une description ou, mieux, des photos du vôtre, je pourrais sans doute vous renseigner mieux.
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Randy Amigo (27/4/2008)
Je vous remercie de votre réponse aussi rapide. Voici deux photos de l'œuvre. Je serais très heureux de pouvoir en savoir plus.
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Douglas Siler (27/4/2008)
Il s’agit de la Danaïde, œuvre tardive de Pradier dont les exemplaires en bronze sont souvent signés et datés de 1852. Le modèle en plâtre, conservé au Musée d’art et d’histoire de Genève, est également signé et daté de 1852. Vous trouverez ci-dessus, ainsi que dans les ventes annoncées sur ce site, d'autres exemplaires similaires. Une notice est consacrée à cette statuette dans le catalogue de l’exposition Pradier, Statues de chair, présentée à Genève et à Paris en 1985-1986. Si vous voulez bien m’envoyer les dimensions de votre exemplaire, je le signalerai à Claude Lapaire, ancien directeur du musée de Genève, pour qu’il le cite dans son catalogue raisonné des œuvres de Pradier.
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Ridel 25 (Belgique, 5/7/2013)
Merci de me permettre de rejoindre votre forum, et félicitations pour le site, qui est très informatif et complète magnifiquement le catalogue raisonné de Claude Lapaire.
Ma question est la suivante: Un ami a récemment acquis une Danaïde chez un marchand d'art, et je n'en trouve aucune référence ni dans le catalogue raisonné de Lapaire, ni sur ce site, ni nulle part ailleurs.
Il s'agit en effet d'une version en marbre de carrare de hauteur +/- 30 cm, très fine. Y en aurait-il d'autres, et est-elle authentique?
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Douglas Siler (5/7/2013)
Le catalogue Claude Lapaire recense sous le n° 358, pp. 389-391, quelque quarante exemplaires de la Danaïde de Pradier dans différentes matières. Ne s'agirait-il pas de cette œuvre-là? En tout cas pourriez-vous m’envoyer des photos, y compris des photos de la signature et de toute autre inscription ou marque qui figure sur ou sous la base?
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Ridel 25 (6/7/2013)
Mille excuses de n'avoir effectivement pas suffisamment fouillé le catalogue raisonné de Claude Lapaire, je suis encore un novice et mon intérêt pour Pradier n'est que récent. Quant à l'exemplaire en marbre de la Danaïde dont je vous ai parlé, son propriétaire ne fera aucune difficulté pour que je vous documente à son sujet.
L'intérêt pour Pradier s'est éveillé en moi lors de la visite de l'expo sur Praxitèle au Louvre en 2007, une statue de marbre grandeur nature par Pradier s'y trouvait et j'ai simplement été émerveillé. Pour autant que ma mémoire soit correcte, je crois qu'il s'agissait de Phryné, est-ce exact? En tous cas, merci encore pour les informations et le site, je suis ravi d'y contribuer, ne fut-ce que modestement.
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Ridel 25 (16/7/2013)
J'ai pu photographier plus tôt que prévu cette Danaïde en marbre dont je vous avais parlé. En voici donc les photos sous toutes les coutures:
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Absolument aucune signature ni marque nulle part, ce qui est curieux.
La taille aussi est inattendue: 30 cm de haut, hors tout. Lapaire mentionne des exemplaires en marbre, mais plus grands, et Hufschmidt ne mentionne pas d'exemplaires en marbre (et de bon droit, puisque son ouvrage traite des pièces faites en série). Je serai très heureux de lire votre avis sur le sujet.
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Ridel 25 (24/7/2013)
A propos d'une autre Danaïde, celle que vous avez listée en vente chez Massol le 17 février 2012, je me permets de vous en adresser une série de photos plus précises.
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Curieusement, on peut noter que cette version est plus « pudique » que les modèles plus connus, le drapé est en effet plus haut à l'arrière pour cacher le sexe. D'après les ouvrages consultés, c'est la seule que j'ai vue qui ait cette caractéristique. Serait-ce une modification du modèle original par Salvatore Marchi, ou un modèle postérieur ou un faux? Je suis curieux de connaître votre opinion à ce sujet. (ainsi qu'à propos de la Danaïde de marbre de 30 cm de haut de la semaine dernière).
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Douglas Siler (14/9/2013)
A propos de copies en marbre des statuettes de Pradier, cf. Claude Lapaire, p. 91: « La diffusion de statuettes en marbre reste très mal connue. D'après les sources, Pradier n'autorise que "deux ou trois" exemplaires de Femme mettant son bas et de Pandore. Sans doute sont-ils exécutés par ses praticiens. Cependant, l'inventaire après décès mentionne une "réclamation à faire contre M. Dupuis, praticien, rue du Dragon", qui n'appartient pas à l'équipe du sculpteur, "pour reproduction en marbre par lui faite de diverses statuettes de M. Pradier". La commercialisation des petits marbres semble du ressort de Susse. C'est du moins lui qui entreprendra en 1865 une action judiciaire contre un tailleur de marbre qui produit et vend de telles réductions à son propre compte. »
Cf. aussi le journal intime de John Pradier, 8 octobre 1878: « Poggi, qui était ancien praticien de mon père, [...] me raconte que Papa lui avait dit: "J'aime mon fils à l'adoration, mais qui peut prévoir les événements... Dans tous les cas il héritera de mon nom et par conséquent de ma signature." Poggi rappelait cela parce qu'il désirait beaucoup me faire signer divers marbres, copies de mon père, dont l'écoulement fût plus facile. Il n'avait pas tort, et je ne sais pas dans l'intérêt de mes enfants et selon le sens même de la volonté de mon père, jusqu'à quel point je n'aurais, même moralement, ce droit. C'est à voir, c'est à consulter, mais seulement et au vu de tout le monde. Poggi me parla d'une toute petite copie de Flore, copie que Papa avait faite avec amour. Quand je dis copie, c'était plutôt une réduction. On l'avait d'abord mise en loterie à l'atelier, mais mon Père un beau matin, changea d'avis et l'envoya au duc de Leuchtenberg qui lui écrivit une lettre charmante, mais sans lui envoyer quoi que ce soit d'autre, à moins que ce soit la bague royale marquée "L" que j'ai, sur émail bleu. Mme Poggi le pensait mais Poggi soutenait que cette bague a été offerte par le roi des Belges. »
Sous la date du 12 juin 1876, John assimile cette
réduction à la statue de Pandore, dont Pradier
avait exposé un exemplaire en bronze, grandeur demi-nature,
au Salon de 1850: « Poggi viendra demain matin chez M. Michel, commissaire de police, 1 rue de Hanovre, pour faire une déposition
comme quoi mon père, à sa connaissance, n'a jamais fait
de petites réductions en marbre de ses nombreuses
statues, sauf deux ou trois de la Femme au bas
(pour Susse) et une 3e de la
Pandore dont il fit cadeau au duc de
Leuchtenberg. »
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