Forum :
La généalogie Pradier et quelques
descendants... éventuels

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  • Xavier Mugnier (Genève, 20/11/2004)
    Suite à une lecture d'un livre sur Juliette Drouet je me suis interessé à James Pradier. Sur votre site vous parlez de sa généalogie. Pouvez vous m'indiquer comment me la procurer? Avec mes remerciements.
  • Douglas Siler (20/11/2004)
    Merci pour votre message et pour l'intérêt que prenez à la vie de James Pradier. Comme vous l'avez constaté, le Forum Pradier comporte effectivement un espace « Généalogie » que, malheureusement, je n'ai pas encore eu le temps de compléter. [NDLR: La rubrique « Généalogie » est désormais complétée. Pour l'ouvrir, cliquez ici.] Si vous avez des questions précises à ce sujet, je serai heureux d'y répondre. Sinon, je ne peux mieux faire que de vous renvoyer à mon édition de la Correspondance de Pradier (3 vols. parus, 2 en préparation) dont le premier volume présente en appendice un tableau généalogique couvrant déjà sept générations de Pradier à partir des arrière-grands-parents du sculpteur. Cette édition peut être consultée en bibibliothèque ou commandée chez l'éditeur dont voici les coordonnées:

  • Librairie Droz
    11, rue Firmin Massot
    Case Postale 389
    1211 GENÈVE 12
    Suisse

  • Il est possible aussi de commander les trois volumes directement en ligne sur le site de la Librairie Droz: http://www.droz.org.

    En ce qui concerne Juliette Drouet, énormément d'études lui ont été consacrées mais très peu d'entre elles sont valables. Parmi les plus récentes, celle de Gérard Pouchain et de Robert Sabourin, Juliette, ou la « dépaysée » (Fayard, 1992), est de loin le mieux documentée. La Juliette Drouet d'Henri Troyat (Flammarion, 1997) est peut-être plus agréable à lire mais elle a été condamnée en février 2003 par la Cour d'appel de Paris pour contrefaçon de l'œuvre de Pouchain et Sabourin (voir www.leplagiat.net ). Un cas similaire concernant Claire Pradier, la fille du sculpteur et de Juliette, a été réglé « à l'amiable » en dehors des tribunaux. Il s'agit en l'occurence du livre de Claudette Combes, Claire, ou la vie de Claire Pradier (Guy Trédaniel, 1994), qui est en grande partie un plagiat de mon édition de la Correspondance du sculpteur. N'hésitez pas à me contacter de nouveau si vous avez d'autres questions relatives à James Pradier.
  • Xavier Mugnier (Genève, 21/11/2004)
    Merci de votre réponse. Habitant Genève, j'irai faire un tour à la librairie Droz...
  • Olivier Thomas (15/10/2005)
    Je souhaiterais savoir si votre projet de généalogie a bien avancé. Je serais selon la mémoire familiale un descendant de James Pradier par ma mère, née Pradier. Mon grand père m'amenait d'ailleurs souvent au Père Lachaise sur sa tombe. Personne ne s'est encore penché sur l'arbre... Site que j'ai dédié à mon grand père, ancien matelot sur le Pourquoi Pas: http://charcot.free.fr/fr.htm.
  • Douglas Siler (15/10/2005)
    Merci pour votre message. A propos de l'arbre généalogique de Pradier, voir plus haut mon intervention du 20/11/2004. Il me semble peu probable que votre mère soit une descendante directe de Pradier car tous ses descendants directs sont connus. Elle pourrait par contre être la descendante de son frère aîné, Charles-Simon Pradier, ou d'un de ses cousins éloignés parmi lesquels il y avait des marins. Si vous voulez bien me donner quelques précisions sur elle – ses prénoms, la date et le lieu de sa naissance, les noms de ses parents, de ses grands-parents, leurs dates, lieux de naissance, etc. – je pourrai peut-être la rattacher à l'un d'entre eux.
  • Olivier Thomas (15/10/2005)
    Je vous remercie pour votre réponse si rapide. Entre-temps je suis passé voir ma mère ce matin pour lui demander des précisions. Alors son arrière-arrière-grand-père est le frère du sculpteur James Pradier. Son père (donc mon grand-père), Olivier Pradier, est né le 29 mai 1910 à Levallois-Perret (à son époque Paris) et décédé le 4 juin 1991 à Plomodiern. Son père s'appelait aussi Olivier Pradier. Son épouse, c'est Blanchard Marianne, je n'ai pas les dates, je m'en occupe dans les archives familiales. Notre famille a détenu des lettres de Juliette Drouet à James, disparues depuis...
  • Douglas Siler (15/10/2005)
    Pourriez-vous confirmer que c'est bien Charles-Simon Pradier, le frère aîné du sculpteur, qui serait l'arrière-arrière-grand-père de votre mère? Pourriez-vous aussi me donner d'autres détails concernant les lettres de James Pradier à Juliette Drouet? Combien de lettres? D'où venaient-elle? Qui les avait? Quand ont-elles disparus? etc. C'est très important!
  • Olivier Thomas (15/10/2005)
    Je vais interroger ma mère demain à ce sujet et c'est bien de Charles-Simon Pradier [qu'il s'agit]. Pour les lettres, j'aurai des précisions demain. Je vous donne les infos dès que possible.
  • Douglas Siler (16/10/2005)
    Votre mère étant née Pradier, il est difficile de voir comment elle pourrait être la descendante de Charles-Simon Pradier. Charles-Simon, né en 1783, mort en 1847, a eu un fils, Eugène-Théodore, mort à 18 ans en 1832, sans enfants, et deux filles. Celles-ci, prénommées Madeleine-Rosalie et Renée-Victorine-Marie, se sont mariées et ont eu des enfants mais leurs enfants et leurs descendants ont porté, bien entendu, le nom de leur époux et non celui de Pradier. Le plus jeune frère du sculpteur, Christian, né en 1794 et mort en 1831, n'a pas eu d'enfants. Un autre frère, Léonard-Germain, né en 1781, ne semble pas avoir atteint l'âge adulte. Je ne vois pour l'instant qu'une seule autre piste – ou peut-être deux. D'abord, celle d'un autre frère du sculpteur, Antoine-Jean-David, né en 1788 et mort en 1835, qui a laissé un fils, Louis-Paul-Ernest, né à Strasbourg en 1827, mort à Saint-Étienne en 1904. Louis-Paul-Ernest a eu un fils, Marie-Camille-Adrien, né à Paris en 1854, mort à Saint-Étienne en 1935, et un peit-fils, Émile-Camille-Marie-Émilina, né à Paris en 1882, mort en ???. Mais il ne semble pas que ce dernier soit votre ancêtre. Je pencherais donc plutôt pour une parenté indirecte. Si vous pouvez me fournir d'autres précisions, il sera peut-être possible de rattacher votre mère et son père à un cousin de Pradier. A ce propos, il faudrait demander à votre mère si vous avez eu de la famille à Genève, la ville natale du sculpteur.

    Une AUTRE piste possible, mais très peu probable, serait celle d'un fils naturel de Pradier, né en 1814, qui a porté le nom de sa mère (Bouvier) et non celui de son père...

    A propos de Juliette Drouet, une exposition lui sera consacrée l'année prochaine à Paris, au musée Victor Hugo. Je serais très curieux d'avoir plus de détails sur les lettres de Juliette à Pradier qui auraient appartenu à votre famille. Ne serait-il pas possible qu'elles se trouvent encore chez l'un ou l'autre membre de votre famille? Sinon, l'un d'entre eux ne possèderait-il pas d'autres lettres reçues ou écrites par James Pradier ou par l'un de ses frères?
  • Olivier Thomas (18/10/2005)
    Je vous remercie pour les renseignements généalogiques. Il va falloir que je remonte mon arbre pour vous donner plus de précisions sur mon ascendance. Alors pour les lettres voici l’explication familiale: Mon arrière-grand-père a eu besoin d’argent. Il mit en vente du mobilier style Louis XVI (il les avait repeint en « bleu » !). Un brocanteur prit l’ensemble des lots. Dans les tiroirs se trouvaient des documents familiaux dont les fameuses lettres. Il ne souhaita pas vider les tiroirs et le brocanteur a tout emmené. Il est dommage qu’il n’ait pas eu envie de les conserver !
  • Sandrine Lartaud (1/5/2006)
    Je viens de découvrir votre site sur James Pradier qui est très bien fait. Je me permets de vous envoyer cet e-mail afin d'avoir quelques renseignements. Voilà, mon beau-père Charles Pradier m'a toujours dit que James Pradier était de sa famille. Je n'ai pas encore fait son arbre généalogique afin de vérifier cela mais j'ai vu une photo de James Pradier et j'ai été impressionnée par la ressemblance avec le fils de Charles. Je trouve cette ressemblance plutôt flagrante. Avez vous l’arbre généalogique de James Pradier ?
  • Douglas Siler (2/5/2006)
    En l'absence de l'arbre généalogique de votre beau-père, je ne peux mieux faire que de vous renvoyer à mes échanges ci-dessus avec Xavier Mugnier et Olivier Thomas.
  • Paul La Porte (Chicago, 24/9/2006)
    I am a French-American descendent of the Payan and Pradier families of La Bastide de Virac, dans le département de l'Ardèche [NDLR: On écrit aussi Labastide-de-Virac], where Jean-Jacques Pradier’s family originated. Indeed, I recently visited the household of Jean-Jacques’ father, which is now owned by a distant cousin of ours. I would greatly appreciate it if you could send me a copy of the genealogy of the James Pradier family. If it is of interest to you, I can also send you recent photos of La Bastide de Virac and the Pradier household, and the Pradier genealogy that we have compiled from our side.
  • Douglas Siler (29/9/2006)
    I would like very much to see your genealogy and photos. I had a look a long time ago at a website about La Bastide which mentionned Pradier and I was hoping to go there one day. However, as far as I recall I haven’t connected any of James Pradier’s ancestors to that branch of the family. My genealogy (click here to open) goes back to his great-grandfather, Pierre Pradier (place and date of birth unknown, died between 1742 and 1757), who married Louise Disier (died after 1757). They had seven children, all born in Saint-Ambroix (Gard), the third of whom, Pierre (1736-1788), emigrated to Geneva where he married Elisabeth-Pernette Reymond (1727-1778) in 1757 and opened a hotel. Pierre and Elisabeth’s second child (out of six), Jacques-Pierre (Geneva 1759-1818) was Jean-Jacques « James » Pradier’s father. He married Jeanne-Françoise Dunant (1756-1835) in 1781 who gave him six children, four of whom, including James, became artists and ended up in Paris.

    James Pradier married Louise d’Arcet (1814-1885) in 1833 and had two daughters and one son. The first daughter, Charlotte (1834-1855), married in 1853 but died shortly thereafter and had no children. The youngest, Thérèse (1839-1952), married in 1859 and had two children but the latter had no descendants. James’ only son, Jean-Jacques, called « John » (1836-1912), married Caroline Ackermann, called « Lina », in 1867 and had three sons: James-Louis-Francis (1869-1901), Jules (1871-1886) and James-Ludovic-Carle, called « Carlo » (1877-1936). Only Carlo had children (four daughters and one son), three of whom have living descendants. I knew Carlo's children well except his second daughter, Andrée, who died unmarried in 1942. All but one, I believe, are deceased today but I am still in touch with his grandson (his son’s eldest son) who inherited the family archives.

    All of these details and more appear in the genealogical « tree » (now on-line here) included in the first volume of my edition of James Pradier’s Correspondance which can be ordered on-line from the Librairie Droz in Geneva. You can also find some interesting material in the Pradier exhibition catalogue, Statues de chair, which is out-of-print but copies of which can sometimes be purchased on ebay or elsewhere.

    I would be interested in any further information you can provide on Pradier's genealogy. Incidentally, have you been able to establish your own connection to him?
  • Paul La Porte (7/10/2006)
    I forwarded your e-mail to a family member who was to respond, but I believe she did not receive it or has been distracted. My understanding was that James Pradier’s father was born at La Bastide de Virac, and later moved to Geneva. But, your genealogy indicates that it was his grandfather who had moved into Geneva, and it’s unclear whether it is he or his father (James’ great-great-grandfather, who came from La Bastide). I’ve attached here the genealogy that I prepared from my recent visit to cousins at La Bastide. The genealogy was prepared several decades ago by a great-aunt (deceased 30 years ago, now buried at La Bastide). There are several Pierre Pradiers in the genealogy, but none of them marry a Louise Disier.

    Below is a photo of La Bastide and a photo of the present owner, a distant cousin of ours, taken at the house that is supposed to have been owned by James Pradiers’ father, but that seems less certain. The sculpture in the third photo is in the museum at La Bastide… I’d have to ask my cousin where he found it (I presume it is a copy of a more famous sculpture).

  • Douglas Siler (29/10/2006)
    Thanks for the genealogy and the photos. There seems to be no direct connection between James Pradier and La Bastide through his father or through his grandfather. I have copies of their original records from the archives. As I wrote previously, James Pradier's father Jacques-Pierre was born in Geneva in 1759 and died there in 1818. His grandfather Pierre was born in Saint-Ambroix (Gard) in 1736, married a Swiss woman in Geneva in 1757 and died in Geneva in 1788. His great-grandfather, also named Pierre, whose spouse was Louise Disier, could possibly be from La Bastide as there is apparently no record of his birth in Saint-Ambroix. However, the births of his seven children are all recorded in Saint-Ambroix, between 1730 and 1742.

    Seeing that your genealogy shows no connection, do you know why your cousin in La Bastide or other members of the family believe there is one?

    The statue in your photo is the bronze version of Pradier’s famous Sapho assise. You will find numerous examples of this work in the Ventes section of this website. It differs in several details from the life-sized marble statue, completed in 1852, which is on display at the Musée d’Orsay in Paris.
  • Paul La Porte (29/10/2006)
    Thanks for your e-mail. Let me check with my relations on this.
  • Hélène Rispaud (Vaucluse, 28/07/2015)
    Ma famille m’a toujours parlé de James Pradier comme étant un arrière arrière grand-oncle. Dernièrement, j’ai reçu l’acte de mariage du 27 octobre 1917 de mes grand-parents maternels dans lequel est mentionné le nom de jeune fille de mon arrière grand-mère qui est effectivement (Anna Joséphine Marie) Pradier. Ceci conforte les dires familiaux. La fille d’Anna Pradier, Simone Bernard ma grand-mère, est née le 28 mai 1897, ce qui situe vaguement la date de naissance d'Anna autour de 1877 (si elle a eu sa fille à 20 ans). Malheureusement, je n’en sais pas davantage et je ne sais comment orienter mes recherches. Grâce à l' arbre généalogique que vous avez publié concernant les Pradier, je comprends que la descendance ne vient pas d’un frère de James, peut-être alors faut-il s’orienter vers son oncle Pierre, prénom qui fait écho dans ma mémoire. Ceci m’a donné envie de mieux connaître l’histoire des Pradier. Je vais me procurer vos livres en les commandant en ligne à la librairie Droz. Merci de bien vouloir me renseigner si vous en avez les éléments et je vous en remercie par avance.
  • Douglas Siler (29/07/2015)
    Malheureusement je ne vois pas de filiation possible entre James Pradier et votre arrière grand-mère, sauf peut-être par le biais de son troisième frère, Antoine-Jean-David Pradier (Genève 1788-Paris 1835) dont le petit-fils Émile-Camille-Marie-Émilina Pradier, né à Paris en 1882, mort à ??? en ???, a pu avoir une sœur plus âgée non encore identifiée. Sinon il faudrait chercher du côté de son oncle Marc-Léonard Pradier, né à Genève en 1762, mort après 1778, ou, plus loin encore, du côté de son grand-oncle André Pradier, né en 1738 à Saint-Ambroix, mort en ???, tous deux ayant pu avoir une descendance, contrairement à son oncle Pierre Pradier, né à Genève en 1763 et mort en bas-âge.
  • Hélène Rispaud (30/07/2015)
    Je vous suis reconnaissante de m’avoir répondu aussi rapidement. Si j’obtiens, de mon côté, de nouveaux renseignements, je ne manquerai pas de vous en informer.


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